©© les freres Smith est un collectif Parisien de 12 musiciens spécialistes en grooves et sonorités afro/ethio. Ces musiciens contrebandiers arpentent les scènes françaises et européennes depuis plus de 10 ans, toujours avec la même énergie. Connu pour ses prestations scéniques explosives, le groupe s’apprête à sortir son deuxième album après diverses collaborations avec des artistes tels que Tony Allen, Kutiman, Franck Biyong, Kokolo, Mamani Keïta et Djeli Moussa Condé et beaucoup d’autres…
Refusant toute mise sous tutelle contractuelle leur promettant le pillage colonial de leur musique, ©© les frères Smith ont pris eux-mêmes leurs affaires en mains, plantant violemment leurs poignards sur le bureau des producteurs avides et faisant des confettis de ces chaines en forme de paperasse avec lesquelles on voulait les entraver. Autogérés, autoproduits, autofinancés.
Connecté à la diaspora Afro-beat qui passe par le co-fondateur Tony Allen, l’Israélien Kutiman, les New-Yorkais de Kokolo, le Nigérian Kologbo (Africa 70) ou les Canadiens du Souljazz Orchestra, ©© les frères Smith huilent et affutent leur arsenal musical depuis une décennie avec une précision et une minutie chirurgicale.
A l’intérieur de leur cargaison, le produit est stable mais devient incontrôlable dès le premier coup de cymbale marqué. Cuivres baroudeurs, caisses claires arides, guitares machettes, percussions obsédantes, claviers venimeux.Groove verrouillé, impulsions jazz, transes tribales, vibrations funk, le son Smith prend sa source dans les influences multiples de chacun de ses membres, mais c’est dissimulé derrière la moustache de Mulatu Astatké, avec le manteau de fourrure de Fela sur le dos et les bottines de James Brown aux pieds qu’il s’insinue dans les cerveaux.
Habitués à passer la pulsation en fraude, ©© les frères Smith ont aussi œuvré à mettre en place une Route de l’Afro-beat. Une route à double sens qui serpente dans toute l’Europe et qui rend possibles les rencontres musicales avec les groupes affiliés Contreband Mentality. Répandu brûlant des centaines de fois dans des fosses de concerts Parisiennes (Bellevilloise, Glaz’art, Cithéa, Réservoir, Bus Palladium…) et plus généralement en France et en Europe(Angleterre, Allemagne, Suède, Belgique, Pays-Bas…), leur baume afro-éruptif envoûte le public ne lui laissant plus d’autre choix que de lever le poing avec pour seul cri de ralliement un « Smith ! Smith ! Smith ! » scandé jusqu’à épuisement total.